Jean-Jacques ROUSSEAU
DU
CONTRAT
SOCIAL
(9 avril 1756)
Les rois veulent être absolus, et de loin on leur crie que le meilleur moyen de l’être est de se faire aimer de leurs peuples. Cette maxime est très belle, et même très vraie à certains égards. Malheureusement on s’en moquera toujours dans les cours. La puissance qui vient de l’amour des peuples est sans doute la plus grande; mais elle est précaire et conditionnelle, jamais les princes ne s’en contenteront. Les meilleurs rois veulent pouvoir être méchants s’ils leur plaît, sans cesser d’être les maîtres : Un sermonneur politique aura beau leur dire que, la force du peuple étant la leur, leur plus grand intérêt est que le peuple soit florissant, nombreux, redoutable : ils savent très bien que cela n’est pas vrai. Leur intérêt personnel est premièrement que le peuple soit faible, misérable, et qu’il ne puisse jamais leur résister. J’avoue que, supposant les sujets toujours parfaitement soumis, l’intérêt du prince serait alors que le peuple fût puissant, afin que cette puissance étant la sienne le rendît redoutable à ses voisins; mais comme cet intérêt n’est que secondaire et subordonné, et que les deux suppositions sont incompatibles, il est naturel que les princes donnent toujours la préférence à la maxime qui leur est immédiatement utile.
« Si je ne considérais que la force, et l’effet qui en dérive, je dirais : Tant qu’un peuple est contraint d’obéir et qu’il obéit, il fait bien; sitôt qu’il peut secouer le joug et qu’il le secoue, il fait encore mieux; car il recouvre sa liberté par le même droit qui la lui a ravie... »
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Ce que j'en dis moi:
La liberté est un état naturel que nous avons dû non naturellement et chèrement reconquérir par le passé ; par le sang, par le combat, par la mort, et nul ne doit remettre en cause nos droits à l'expression, à la démocratie, à notre libre arbitre, à notre faculté de penser sans entraves.
Qui peut nous dicter ce que nous devons faire, écrire, penser ?
Qui à le droit de décider du bien ou du mal d’actes à l’encontre de personnes qui n’ont aucunes notions du partage des richesses ?
Nous devons de nouveau nous REVOLTER contre les démocraties totalitaristes qui pensent avoir le pouvoir de mieux penser que le peuple qui les a élu !!!
Devons-nous de nouveau brûler nos livres, demain nos ordinateurs ?
Devons de nouveau accepter qu’un contrôle de la communication se dessine, se profile au pouvoir comme cela était le cas dans les années 1960 ?
Devons courber le dos, baisser les yeux sous le jonc d’une répréhension dicter (= dictature) par des avides du pouvoir, de l’argent ?
NON ! , alors montrons que nous pouvons encore prouver que nous sommes un peuple responsable de nos droits d’homme, et enclin à l’évolution et non à l’obscurantisme.
Pensez liberté…
Pensez libre arbitre …
Pensez libre expression …
Pensez tout simplement …
C’est la seule façon de faire pour un futur humainement vivable et constructif !!!
Par Principe:
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